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En ces temps de pandémie, de nombreux foyers voient leurs revenus diminués et les locataires sont les plus fragilisés par la situation. Même si ces derniers bénéficient d’un soutien de l’État, les difficultés restent à venir notamment si ces subventions sont interrompues. Heureusement, une mise en place de l’encadrement des loyers pourrait prochainement fournir aux locataires des arguments pour négocier leur versement.
Comment profiter de l’encadrement des loyers et de la révision de l’APL ?
Déjà appliquée à Paris et Lille, l’extension de l’encadrement des loyers va bientôt entrer en vigueur dans 35 autres communes comme Lyon, Bordeaux et Montpellier, mais aussi dans tout le département de Seine-Saint-Denis. Ce dispositif impose au bailleur de respecter un plafond de loyer de 20 % supérieur au « loyer de référence ».
L’application du nouveau mode de calcul des aides personnalisées au logement (APL) se présente également comme une opportunité pour ceux qui viennent de perdre leur emploi ou qui ont connu une baisse des revenus. Si ces allocations étaient jusqu’à présent calculées par an, elles vont être réévaluées tous les 3 mois, à partir des revenus encaissés sur les 12 derniers mois.
L’Action logement et le FSL
Puisqu’aucune suspension de loyers n’est prévue prochainement, le gouvernement a décuplé les aides financières dédiées aux foyers fragilisés par la crise. Citons par exemple l’Action logement s’adressant aux salariés qui ont vu leur situation basculée dans les 6 derniers mois : chômage technique, travail à temps partiel, embauche ajournée…
Présent dans chaque département, le FSL (ou fonds de solidarité pour le logement) attribue également une subvention ou un crédit aux locataires pour régler leurs retards de loyers. Pour finir, il ne faut pas hésiter à négocier avec le bailleur afin d’éviter une révision des loyers.
https://www.capital.fr/immobilier/locataires-beneficiez-des-nouvelles-aides-sans-tarder-1404177